Le retour d'Al Capone haut de 50cm

Il se faisait tard à Gotham, le genre d'heure où les criminels sortent pour leurs méfaits. Et autant dire que dans cette ville ce n'est pas ce qui manque les criminels. Justement, un criminel particulièrement dangereux allait agir, c'était Al Capone. Enfin presque, c'était une marionette à l'éfigie d'Al Capone, mais tout aussi dangereux. Tout comme le gangster, il est à l'origine de nombreuses affaires mafieuses en tout genre. Ce soir ne fait pas exeption:

Il était 4h du matin, 2 camions se dirigeaient vers Axis Chemicals, une usine desafectée. Bref, le genre d'endroit et le genre d'heure où l'on ne croise personne. Les conducteurs se garèrent et entrèrent dans l'usine. Il y avait plein d'homme en costar gris avec chapeau et des épaules de gorille. Ils entouraient un autre homme. Les deux camioneurs ne pouvaient voir de qui ils s'agissaient, mais la voix qu'ils entendirent leur fit tout de suite comprendre qu'ils avaient à faire au chef de la mafia.

" J'éspère que vous avez la marchandise?"

Ils avaient déjà travaillé pour le compte de cet homme, mais il ne l'avait jamais rencontré. Généralement il ne se déplace pas, il donne le sal boulot aux gorilles qui l'accompagnent. C'est vrai que cette fois ci la marchandise était beaucoup plus importante que d'habitude, il devait y aller en personne pour s'assurer que tout se passe bien. Les deux camionneurs se demandaient donc comment été la personne face à eux, comment été le dangereux criminel de Gotham qui se prend pour Al Capone. Ils imaginaient un homme grand et effrayant couvert de cicatrice.

Deux gorilles s'écartèrent pour laisser passer leur chef, Al Capone était caché dans l'ombre, il s'approcha et les deux conducteurs virent leur interlocuteur. C'était un Al Capone miniature et totalement ridicule. Ils ne purent s'empêcher de sourire. L'un des deux alla jusqu'à rigoler, erreur fatal.

"C'est ça le chef de la mafia?, s'exclama le camionneur hilare, une poupée avec un ventriloque? Vous êtes sérieux?"

Le pantin fourra sa main dans l'arrière de sa veste et sortit un mini mitraillette. Le camionneur fut surpris de voir le pantin être armé, il n'eut pas le temps de dire ouf que son corps se retrouva troué de tout les côté. La dérnière chose qu'il vit c'est le visage du pantin avec sa mitraillette en train de le tuer, il rigolait, le pantin rigolait. Avant de rendre son dernier souffle, il put entendre le pantin crier:

"Je suis très sérieux, bouffon !!!"

Le deuxième conducteur était terrorisé, ce pantin était un psychopathe. Le canon de l'arme de Scarface se pointa lentement vers le conducteur encore en vie.

"Je suis désolée patron! J'ai pas rigolé moi!"

"Ferme-là, crétin! Je t'ai posé une question!"

"Oui! Nous avons toute votre marchandise, il n'y a pas eu de problème."

Scarface fit signe à ses hommes de main de décharger la cargaison. Ils ouvrirent un carton pour vérifier la marchandise. Arnold, le ventriloque, regarda ce qu'il y avait dans le carton et apperçu plein d'arme. Il fit un bond en arrière et regarda sa marionette.

"Mais qu'est-ce que tu as l'intention de faire avec ça?"

Contre toute attente, le ventriloque n'était pas au courant de ce que traficait sa marionette. Il avait trop peur et préférer fermer les yeux. Mais autant d'arme réunis au même endroit lui firent peur.

"Misérable trouillard, tu es trop inutil! Ta faiblesse m'énerve. Nous sommes à l'aube d'un jour nouveau pour Gotham. Je vais faire sombrer cette ville dans le chaos. Et pour cela il suffit d'intégrer des armes en grand nombre dans le marché noir à des prix très bas. Les criminels pourront s'armer, et la criminalité augmentera. Les citoyens voudront se défendre et acheterons des armes. Le taux de meurtre augmentera considérablement, les policiers seront surpassés et Gotham deviendra une zone de non-loi. Et nous, nous feront fortune avec nos armes que nous achetons pour un bouchée de pain, deplus si ça devient une zone de non-loi, nos affaires se porterons mieux que jamais."

La terrible voix du pantin résonnait dans l'entrepot, il ne pouvait s'empêcher de crier pour parler de son plan machiavelique. Le ventriloque tremblait de tous ses membres, et la sueur tombait en cascade sur son front. Les plan de Scarfaces étaient trop effrayant. Il espérait que personne ne vienne se joindre au réjouissance, comme un justicier par exemple.

Le jeune homme observait tour à tour sa sœur et son écran de ses yeux vert. Il ne comprenait rien à ce qu'elle faisait, il ne savait pas se servir d'un ordinateur... Mais sa jumelle tapait le clavier à toute vitesse en souriant avant de cliquer une dernière fois et de chuchoter :

"Ca y est Duky, la sécurité est passé ! Ce sont des armes à feu qui on était volés... Et en grand nombre. Soit ils sont une armée, soit c'est pour de la revente."

Duke enregistra immédiatement l'information... Sa jumelle était vraiment incroyable à ses yeux. Et même si elle ignorait à qui ils avaient à faire, lui avait déjà une petite liste de suspects toute faite. La plupart correspondait très étrangement aux suspects de la bombe. En mettant ses lentilles rouge sang et en attachant ses sabres à sa ceinture, Yontoryu fut prêt à faire une petite ronde d'inspection.

"Merci soeurette. Je prends la relève, tu connais ton job en attendant..."

Sur ce, le héros sort de leur chambre et retombe souplement sur le trottoir avant de s'éloigner vivement, escaladant les facades. Bien sûr, c'est tellement plus simple que de faire le tour des batîments comme n'importe quelle personne civilisé. Voyons, dans quel coin bien pourri un gangster de plus ou moins haute renommée pourrait se trouver pour recevoir une cargaison d'arme ? Dommage qu ce genre de questions ne soit que rarement posé dans un cours d'anglais, ça l'aurait beaucoup aidé. A la place, le justicier non-masqué fit le tour des tout les endroits que l'on qualifiait de peu fréquentable au bahut. Les coins vides et sinistres où on se défiait d'aller, ce genre de choses. Les 3 premiers lieux étant vides, Duke Prit le chemin du coin paumé suivant : une usine désaffectée qui pouvait facilement contenir ce qu'il fallait pour des criminels. Et cette fois, ce fut la bonne pioche ! Un pantin habillé à la mafiosos qui se prenait pour le génie du crime se tenait devant un carton de la marchandise. Yontoryu, lui s’était glissé dans le bâtiment par le toit et écoutait le discours de la poupée en descendant.

"...nous feront fortune avec nos armes que nous achetons pour un bouchée de pain, de plus si ça devient une zone de non-loi, nos affaires se porterons mieux que jamais."

Bon, au moins cette fois ce n'était pas un truc pour contrôler ou tuer tout le monde... Un truc de mafia en gros. Une fois Duke au sol, toujours dissimulé dans l'ombre, il sortit deux de ses sabres et commença sa partie favorite : la baston. En un court instant, le jeune homme se retrouva sur le premier groupe de gorilles, 4 ou 5 environ, et leur trancha légèrement le dos de façon a ce qu'il ne se relèvent pas de sitôt avant de sortir un troisième sabre et de le pointer en direction du pantin. Il était vraiment minuscule aux yeux du justicier -qui rappelons-le mesure environ 2 mètres- mais ne semblait pas plus commode pour autant.

"J'ai une autre idée poupée de chiffon, et si vous vous rendiez gentiment, toi et le vieux qui te tient, et que tu rendes les armes aux vrai proprios ?... Nan en fait réponds pas c'est pas une question !"

Un gorille -ou peut-être plus- tira sur le héros, qui para les balles avec deux sabres, le troisième toujours pointé sur le micro chef. Pas question de laisser filer qui que se soit ! Ou peut-être quelques hommes de mains à la limite, mais certainement pas le pantin et le vieux... D'ailleurs, comment un vieux peut se faire guider par son pantin ? Il faudra songer à demander à Misery de faire des recherches sur mini-mafieu et son copain.

Alors que les hommes de main de Scarface était tranquillement en train de décharger la cargaison, un homme surgit de nul part armé d'un sabre japonais, il fit quelques mouvements amples et rapides. La pantin n'eut pas le temps de dire un mot que tous ses hommes de main tombèrent par terre, avec de grosses entailles dans le dos. le justicier se tourna vers le ventriloque en pointant son sabre vers lui.

Arnold pu voir qui se trouvait face à lui, au début il avait pensé à batman mais l'homme face à lui n'était pas déguisé en chauve-souris géante. Il ressemblait plutôt à un samouraï. Ensuite il ajouta:

"J'ai une autre idée poupée de chiffon, et si vous vous rendiez gentiment, toi et le vieux qui te tient, et que tu rendes les armes aux vrai proprios ?... Nan en fait réponds pas c'est pas une question !"

Il vallait mieux ne pas faire de faux mouvement. Arnold voulait lever ses mains mais celle où il y a avait le pantin refusait de bouger. Scarface tremblait de colère, il pointa son arme en direction du Samouraï tout en hurlant:

"Mais qui c'est ce larbin ?!!!! Je vais le défoncer !! "

Même si la situation n'était pas propice à ce genre de réflexion, Arnold remarqua qu'il y avait une petite anomalie dans les propos de Scarface. Il hésitait à faire sa réflexion, puis il se dit que vu la situation dans laquelle il se trouvait, le mieux serai de rendre gentiment les armes et de s'en aller. Pour ça il fallait détendre l'atmosphère et que Scarface baisse son arme. Après un cours silence le ventriloque dit du voix faible et peureuse:

"Je ne suis pas sûr que tu puisses l'appeler larbin alors qu'il fait au moins quatre fois ta taille."

Scarface se retourna lentement vers Arnold, on pouvait voir ses faux sourcils se froisser sur son visage de bois. Il changea lentement la direction du canon de son arme et la pointa sur le coup du ventriloque.

" Tu peux répeter ? Crétin !!"

Le samouraï ne l'avait pas vu mais il restait un dérnière homme de main dans l'usine, il était caché et attendait le moment propice pour tirer. Lorsque que Scarface pointa son arme sur Arnold, il y avait une ouverture énorme, et l'homme de main jugea ce moment comme le bon pour attaquer. Cependant il était trop stressé et rata son coup. Le coup de feu eut au moins le mérite de faire sursauter tout le monde.

Le ventriloque se servit de l'instant de répit provoqué par le coup de feu pour prendre ses jambes à son coup. Scarface était furax, il tirai de partout en hurlant qu'il voulait la peau du samouraï. Arnold courait sans chercher à savoir si le samouraï était en vie, ou s'il était poursuivit. Les balles de Scarface ricochait dans l'usine, c'était devenu un endroit extrêmement dangereux, d'autant plus que les cuves remplis de produit toxiques se percaient et du liquide se répandait lentement sur le sol.

L'homme de main voulut tirer sur le samouraï mais il se prit une balle perdu dans la poitrine, c'était une balle provenant de l'arme de Scarface. Arnold se cacha genoux à terre, derrière une cuve, il mit un mouchoir devant sa bouche pour ne pas respirer de matière toxique. Il se retourna pour voir où était le samouraï mais il ne le voyait pas. Scarface avait le doigt sur la gachette qui le demangeait, prés à envoyer une rafale de balle au moindre bruit.

Duke dut se retenir de rire face à la remarque plus que pertinente du vieux. En effet, le vieux avait le compas dans l’œil. Et Duke n'eut les siens loin du pantin qu'un instant -celui de s'occuper d'un vrai larbin en fait- qu'ils étaient déjà partis... Super, lui qui détestait les jeux de cache-cache... Avec sa carrure, il était beaucoup trop visible, et encore plus avec ses longs cheveux roux. D'ailleurs, ceux-ci commencent à se détacher... Capone réduit ne va pas s'enfuir sans la marchandise, alors pas besoin de se presser. Yontoryu plante sans souci un sabre dans le ventre d'un garde du corps comme si c'était le support normal et rangea les autres à leurs places. Tout en renouant de son ruban noir ses cheveux, il réfléchit si le mini-mafieux pouvait avoir un rapport... Après plusieurs hésitations, le jeune homme décida que non. Trop direct, pas un truc de mafia -même s'il n'a vu que peu de séries mafieuses- et puis un truc aussi petit ne pouvait engendrer une aussi grande haine. Une fois ses cheveux correctement attaché, il reprit son sabre et observa un peu les alentours... Mouais, pas question de le poursuivre comme un crétin. De toute façon, ce n'était pas compliqué, la marionnette avait tir un bon moment... Suffisait de remonter les balles ! Il envoya quand même un message pour informer sa sœur des évènements, et lui dire appeler la police à l'usine Axis Chemical... En précisant à la fin :

"Je voudrais m'en occuper seul, mais m'man aura des doutes si je le ramène lol"

Ben oui, à son age on a encore de l'humour. Et sa confiance en la police... Bon, stoppons ici la redondance, tout le monde connaît la musique. le guerrier reprit son épée et marcha tranquillement entre les énormes caisses, les vieilles cuves et autre cachette, en chantonnant une petite comptine trouvée dans un certain film, remaniée à la sauce Freyon :

"Un, deux, mes sabres te couperont en deux ;
trois quatre, inutile de te débattre ;
cinq, six, ce serait prendre un gros risque
sept, huit, Évite aussi de prendre la fuite
neuf dix, Je te trouve et c'est fini..."

De temps en temps, pour monter encore plus le stress de son adversaire, il s’arrêtait et raclait le sol ou des objets en fer de la pointe du sabre... Il se sentait dans un film d'horreur. A la différence qu'il y avait 2 mauvais ici... Et que l'un d'entre eux était très réceptif à la colère, le stress... Et que l'autre -à savoir notre héros- maitrisait parfaitement ce genre de choses -grâce à son entrainement surtout- et qu'il s'en servait pour pousser l'autre à l'erreur. Il chantonnait donc en boucle sa comptine, bien fort et bien lentement, en remontant la trace, jusqu’à atteindre une cuve ayant ma foi l'air assez pleine d'un truc pas si inoffensif. Yontoryu s’arrêta en l'observant, avant de reprendre et voir la silhouette du vieux. Il pouvait leur tomber dessus immédiatement, mais le plaisir de la chasse était trop intense. Alors il se glissa près d'eux, dissimulé par des caisses en bois vieux modèles et hurla pour que l’écho brouille le provenance de son cri :

"Je suis Yontoryu le manieur de sabre ! Rends-toi avant que je ne t'arrache la tête."

L'effet rendait très bien à son goût, et il se pencha pour observer leur réactions. Ses yeux brillaient ; à moins que ce ne soit les lentilles qui scintillaient ainsi. Il s'arma de trois sabres, préférant garder ses techniques de quatre lames si la cible se trouvait avoir d'autre tours dans la sacoche. Il allait passer à l'attaque. D'un détente vive, il sauta sur les caisses qui le dissimulait et fondit sur le ventriloque tel un faucon; les trois lames formant un bec prêt à empaler la jambe du vieux. Bien sûr qu'il ne le tuerait pas, il allait "juste" l'envoyer à l'hôpital de la prison...

[HP : désolé du retard et de la médiocrité du post. J'ai du mal en ce moment ^^"]